Thursday, December 14, 2006

Monty Python - International Philosophy Soccer Match

Welcome everybody to the stadium.Who's gonna win? Socrates and Plato team or Kant's and Nietzsche's one.Bet and Think! Lire la suite...

Thursday, December 07, 2006

Sex and Koweït city...! comme chez nous?? et les autres?

Le Sexe dans le monde arabe!!!




En lisant cet article...je voyais beaucoup de similitude avec le Maroc, et surement avec beaucoup d'autres pays du monde arabe. Le sujet est trés délicat, assez tabou, et les solutions difficiles à trouver, difficiles à proposer. En tout cas, une grande frustration "sexuelle" est visible chez nous...et elle engendre facilement la violence.
J'ajoute juste cette caricature de "Abdellah Derkaoui", (Source:www.lematin.ma.....eh oui). Selon moi, le spradrap en X aurait aussi pu être sur la bouche des deux hommes... Non?? Ils n'abordent pas plus le sujet que ces dames.

Voici le texte intégral de l'article:

La répression ne peut pas régler la question de la misère sexuelle dans le pays, estime le quotidien Al-Seyassah. Il est temps d’envisager d’autres solutions, comme légaliser des “espaces de liberté”.
Chaque fois que la police arrête une jeune immigrée asiatique pour “débauche et prostitution”, on se demande s’il faut en rire ou en pleurer. On peut aussi se demander s’il ne s’agit pas simplement d’une déplorable agitation médiatique destinée à satisfaire les islamistes qui demandent l’instauration d’une “cité vertueuse” où régnerait une morale tirée de leur conception particulière de la religion. La réponse est claire comme de l’eau de roche. Une approche aussi superficielle que la surenchère policière, politique et religieuse ne pourra pas résoudre le problème de la misère sexuelle dans notre pays. Même en mobilisant toutes nos forces répressives, en condamnant les “déviants” à la peine de mort, on ne réglera pas le problème de la prostitution. Soyons lucides et tentons d’avoir une approche rationnelle des choses. Ce problème n’est pas lié à quelques Asiatiques qui se prostituent, mais à la structure démographique de notre pays, où la plus grande part de la population est constituée de jeunes hommes célibataires qui ne peuvent pas libérer leur énergie sexuelle. Une majorité de Koweïtiens ont entre 15 et 25 ans. S’ajoutent les immigrés, pour la plupart des hommes de moins de 30 ans, auxquels nos lois interdisent de faire venir leur famille. Si les riches des classes favorisées peuvent satisfaire leurs besoins sexuels par le mariage, les maîtresses ou les voyages à l’étranger et que ceux des classes moyennes peuvent se débrouiller en louant des garçonnières, les plus défavorisés sont dans l’incapacité d’avoir des rapports sexuels. Auraient-ils moins de droits que les animaux ? De nombreuses études sociologiques et psychologiques montrent que la frustration sexuelle produit des troubles psychiques et peut provoquer un état générateur de violence et d’abus contre les femmes et les enfants. Cela pèse également sur la croissance économique, cette frustration rendant nos jeunes dépressifs et inhibant leur productivité. Nous partageons ce problème avec de nombreux autres pays musulmans. Dans la république islamique d’Iran, cela a donné lieu au développement du mariage mut’a, en Egypte au mariage ‘urfi et en Arabie Saoudite au mariage misyar [les mariages mut’a et ‘urfi sont des mariages temporaires ; le mariage misyar permet à l’homme d’échapper aux contraintes financières auxquels il est normalement contraint vis-à-vis de l’épouse ; ces formes de mariage, même contestées, ont une existence réelle en tant que soupapes de sécurité.] Dans certains pays, on s’est efforcé de comprendre la dimension du problème et on a ouvert des “espaces de liberté”. Quant à nous, au Koweït, nous étions par le passé parmi les plus tolérants [des pays du Golfe]. Il y avait plusieurs lieux à l’intérieur de l’enceinte de la vieille ville de Koweït permettant d’avoir des relations sexuelles, et nous n’avions pas à souffrir de ce problème.
Les esprits éclairés du pays ne doivent donc pas céder aux pressions exercées par les groupes religieux qui prêchent une religiosité superficielle et propagent l’hypocrisie sociale. Cessons de compter sur des policiers qui se vantent de victoires à la Pyrrhus qu’ils remportent au détriment des plus faibles.

Shamlan Youssef Al-Issa
Al-Seyassah
Source: www.courrierinternational.com
Source originale: Al-seyassah
Lancé comme hebdomadaire en 1965, devenu quotidien à partir d'avril 1968, c'est un titre de tendance moderne. Il est aussi l'éditeur d'Arab Times, un quotidien koweïtien en anglais.
Les deux publications ont le même rédacteur en chef : Ahmed Al-Jarallah. Posted by Picasa

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Sunday, December 03, 2006

Al Jawala Konzert...war wunderbar





















Al Jawala - Balkan Big Beats

Es war ein wunderbar konzert in jazzhaus (Freiburg)!!!anyway my german is not fluent at all...i was saying how wonderful was a concert @ Jazzhaus (Freiburg - Bade Wurtemberg).Al Jawala, a young band full of energy, playing jazz...jazzily, with Orientalistic and Balkan influences.They played for 2h30 jumping saxophonisticaly all around, derbouka and drums, violins and Bass, and even Didjerido tunes.Here is their promotion-video and a link to their website. Lire la suite...

Wednesday, November 29, 2006

Un des plus beaux tableaux...je trouve

L'école d'Athènes de Raffaello Sanzio


PS:Dans le titre se trouve un lien qui permet d'avoir les noms de certains des personnes présentes sur le tableau Lire la suite...

Monday, November 27, 2006

Questo calcio si prende troppo sul serio - “Il calcio é solo un piacere”


“Il calcio é solo un piacere”; un comique Italien demande à jouer 5 min lors de n’importe quel match du championnat Italien de cette année. Le sport reste un plaisir, un partage, une bataille...sur les terrains et à armes égales.
Voici le texte,

Gnocchi: "Fatemi giocare in A"

L'appello del comico: "Chiedo che una squadra mi faccia giocare anche solo cinque minuti prima della fine del campionato. Chi intende ingaggiarmi mi scriva"

MILANO, 27 novembre 2006 - Questo non è uno scherzo. Io, Gene Gnocchi, 51 anni, nel pieno possesso o quasi delle mie facoltà mentali, chiedo che una squadra di A mi tesseri e mi faccia giocare anche solo cinque minuti prima della fine del campionato.
Sono disposto a superare qualunque test psico-fisico-attitudinale dentro e fuori dal campo. Le ragioni di questa decisione sono essenzialmente 5 e tutte di specchiata e inattaccabile levatura morale:
1. Questo calcio si prende troppo sul serio. La squadra che decidesse di farmi giocare dimostrerebbe un senso dell'ironia almeno pari a quello di Maurizio Mosca quando sostiene per l'ennesima volta che Kakà l'ha già preso l'Ascoli.
2. Questo calcio ha bisogno di un volto nuovo fuori da tutti i giochi, di uno che quando è in campo faccia dire alla gente: di sicuro non è della Gea.
3. La vittoria al Mondiale ha riportato in auge il calcio italiano, ma in Europa continuano a dire che c'è poco spettacolo: ecco, io sono l'uomo giusto.
4. Ho sempre sognato che una velina a cena, guardandomi negli occhi, dopo avermi visto in campo, mi dicesse: "Ti trovo molto attraente anche se non sapevo nemmeno che mestiere facessi".
5. Se Bettarini ha un programma in tv la domenica pomeriggio perché io, allo stesso orario, non posso giocare in serie A? Ieri a "Quelli che il calcio e…" hanno già aderito alla campagna Marcello Lippi, ex c.t. della Nazionale, Cristiano Lucarelli del Livorno e Attilio Tesser. Se vuoi dimostrarmi il tuo sostegno, o sei una società che intende ingaggiarmi o provinarmi, scrivimi a quellichegnocchi@rai.it e postagazzetta@rcs.it. Insieme possiamo cambiare.


Texte de : Gene Gnocchi
Source: Gazzetta.it Lire la suite...

Tuesday, November 21, 2006

Foucault sur Bachelard


Une idée/Une Question:

- Oui, lisons tout

- Des phénomènes mineurs...y en a-t-il vraiment!!? Lire la suite...

Friday, November 10, 2006

Poetry words from mawlana "Jalaluddin Rûmi"



















« La vérité est un grand miroir

tombé du ciel qui s’est brisé

en mille morceaux. Chacun

en possède un tout petit morceau

et croit détenir toute le vérité. »
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Thursday, November 09, 2006

Une Vérité qui dérange - ALLEZ ABSOLUMENT VOIR CE FILM

C'est un "film-conférence" sur les conséquences dramatiques du réchauffement climatique.Tout le monde est concerné Lire la suite...

Saturday, November 04, 2006

"J'irai dormir chez vous" - Maroc [ Part 5 ]

Marr7abane - Ma maison c'est ta maison, toi comme mon frère Lire la suite...

Thursday, November 02, 2006

Ghir tsswira - Just a picture - Juste une photo

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Fellini - About Life

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Wednesday, October 18, 2006

Le cirque de Calder


- When u were a child, did u asked urself:
For how long will i keep playing with my toys?
- Did u wished to make it last forever?
:-)
- Is life a Game?
Maybe somedays...

Alexander Calder, was an artist.
Look @ these videos, look @ Calder's joyful face, smiley eyes (well...i said eyes)


Two years ago, i've visited an exhibition about his works...i should say 'his games' or 'his life'
I liked it, and im thinking somedays...should the Game stop anyway?
Maybe not

Hope u'll enjoy it

Cirque de Calder - Part I


Cirque de Calder - Part II


Cirque de Calder - Part III


Cirque de Calder - Part IV
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Friday, October 13, 2006

Conscious Hip-Hop? Watch Cilvaringz interview



The videos link is on the title!![ the interview is in English, subtitled in French ]

Cilvaringz is - as he said - the first "Arabic/European" joining the old hip hop group Wu-Tang Clan.
I like his way of talking, his moderation.His voice should be heard.
Take 11min to have an idea. Lire la suite...

Friday, September 15, 2006

N y'a t-il vraiment aucun espoir pour l'Afrique??


L'origine du "monde" survivra-t-il au reste du monde?
Voici tel quel, un article sur l'Afrique qu'un ami m'a envoyé!!
Texte de Ousmane Sow (journaliste, Montréal)

Chers amis,
Ci-bas un article qui vous fera refléchir sur l'avenir de l'Afrique.
__________________________________________________________
Quand l'Afrique se soustrait à la marche du monde : de nouveau, esclaves?!!
Il arrive dans la vie qu'une conversation banale nous secoue pendant des heures voire des jours. J'attendais tranquillement un ami au terminus d'autobus de Montréal quand un monsieur d'un certain âge a pris place à mes côtés avant d'engager l'une des conversations les plus enrichissantes de ma vie.

Professeur d'études stratégiques dans un institut international, l'homme connaît le continent africain comme le fond de sa poche. Son analyse, son point de vue sur notre avenir, donne froid dans le dos. Et s'il vous plaît, ne sortez pas la rancune du «colon nostalgique ». Lisez avec la tête et la raison ce qu'il dit.

Je vous rapporte fidèlement ses constats :

« Cela fait maintenant plus de 25 ans que j'enseigne la stratégie. Dans ma carrière, j'ai eu affaire à des dizaines d'officiers et de hauts fonctionnaires africains. Je suis malheureusement obligé de vous dire ceci: du point de vue des études stratégiques, de l'analyse et de l'anticipation, je leur donne un gros zéro pointé. Nos stagiaires africains sont très instruits, ils ont de belles tenues militaires ou
manient le français de manière remarquable, mais, dans les cours, ils ne nous apportent rien.

Tout simplement, parce qu'à ma connaissance, dans toute l'Afrique francophone, il n'y a pas un seul centre d'études stratégiques et internationales avec des vrais professionnels à leur tête. Je vais vous expliquer pourquoi je n'ai aucun espoir pour ce continent. Au moment où je parle, le monde fait face à trois enjeux principaux : l'énergie, la défense stratégique et la mondialisation.
Donnez-moi un seul cas où l'Afrique apporte quelque chose. Rien. Zéro.

Commençons par l'énergie et précisément le pétrole. Tous les experts mondialement reconnus sont unanimes à reconnaître que d'ici 15 à 20 ans, cette ressource sera rare et excessivement chère. En 2020, le prix du baril tournera autour de 120 dollars. C'est conscient de cette réalité que des pays comme les USA, la France, la Chine, le Royaume Uni, etc. ont mis sur pied des task force chargés d'étudier et de proposer des solutions qui permettront à ces nations de faire main basse sur les ressources mondiales, de s'assurer que quoi qu'il advienne, leur approvisionnement
sera assuré.
Or, que constate-t-on en Afrique ? Les dirigeants de ce continent ne sontmême pas conscients du danger qui les guette : se retrouver tout simplement privé de pétrole, ce qui signifie ni plus ni moins qu'un retour à la préhistoire !

Dans un pays comme le Gabon qui verra ses puits de pétrole tarir dans un maximum de 10 ans, aucune mesure de sauvegarde, aucune mesure alternative n'est prise par les autorités. Au contraire, ils prient pour que l'on retrouve d'autres gisements. Pour l'Afrique, le pétrole ne comporte aucun enjeu stratégique : il suffit juste de pomper et de vendre. Les sommes récoltées prennent deux directions : les poches des dirigeants et les coffres des marchands d'arme.
C'est pathétique.

Ensuite, la défense stratégique. L'état de déliquescence des armées africaines est si avancé que n'importe quel mouvement armé disposant de quelques pick-up et de Kalachnikov est capable de les mettre en déroute. Je pense qu'il s'agit plus d'armées de répression intérieure que de guerre ou de défense intelligente. Pourquoi ? Parce que, comparées aux armées des nations développées, de la Chine, de l'Inde ou du Pakistan, les forces africaines rappellent plus le Moyen âge que le 21e siècle. Prenez par exemple le cas de la défense anti-aérienne. Il n'y a quasiment aucun pays qui possède un système de défense équipé de missiles anti-aériens modernes. Ils ont encore recours aux canons antiaériens. Les cartes dont disposent certains états-majors datent de la colonisation ! Et aucun pays n'a accès à des satellites capables de le renseigner sur les mouvements de personnes ou d'aéronefs suspects dans son espace aérien sans l'aide de forces étrangères. Quelle est la conséquence de cette inertie ?
Aujourd'hui, des pays comme les Etats-Unis, la France ou le Royaume-Uni peuvent détruire, en une journée, toutes les structures d'une armée africaine sans envoyer un seul soldat au sol. Rien qu'en se servant des satellites, des missiles de croisière et des bombardiers stratégiques.
A mon avis et je crois que je rêve, si les pays africains se mettaient ensemble, et que chacun accepte de donner seulement 10 % de son budget militaire à un centre continental de recherche et d'application sur les systèmes de défense, le continent peut faire un pas de géant.

Il y a en Russie, en Ukraine, en Chine, en Inde, des centaines de scientifiques de très haut niveau qui accepteraient de travailler pour 3000 dollars US par mois afin de vous livrer des armes sophistiquées fabriquées sur le continent et servant à votre défense. Ne croyez pas que je rigole. Il ne faut jamais être naïf. Si la survie de l'Occident passe par une recolonisation de l'Afrique et la mainmise sur ses ressources naturelles vitales, cela se fera sans état d'âme. Ne croyez pas trop au droit international et aux principes de paix, ce sont toujours les faibles qui s'accrochent à ces chimères. Je pense qu'il est temps de transformer vos officiers (dont 90 % sont des fils à papa pistonnés qui ne feront jamais la guerre et je sais de quoi je parle) en scientifiques capables de faire de la recherche et du développement. Mais, je suis sceptique.
Je crois que ce continent restera enfoncé dans le sommeil jusqu'au jour où le ciel lui tombera sur la tête.

Enfin, la mondialisation. Malheureusement, comme dans tous les autres sujets qui ont fait leur temps, les stagiaires africains que nous recevons sont d'excellents perroquets qui répètent mécaniquement les arguments qu'ils entendent en Occident. A savoir, il faut la rendre humaine, aider les pays pauvres à y faire face. Vous savez, dans mes fonctions, il y a des réalités que je ne peux dire, mais je vais vous les dire. La mondialisation est juste la forme moderne de perpétuation de l'inégalité économique. Pour être clair, je vous dirai que ce concept à un but : garder les pays pauvres comme sources d'approvisionnement en biens et ressources qui permettraient aux pays riches de conserver leur niveau de vie. Autrement dit, le travail dur, pénible, à faible valeur ajoutée et impraticable en Occident sera fait dans le Tiers-monde.

Ainsi, les appareils électroniques qui coûtaient 300 dollars US en 1980 reviennent toujours au même prix en 2006. Et puisqu'il l'Afrique n'a toujours pas un plan cohérent de développement économique et d'indépendance, elle continuera à être un réservoir de consommation où seront déversés tous les produits fabriqués dans le monde. Pour moi, l'indépendance signifie d'abord un certain degré d'autonomie. Mais, quand je vois que des pays comme le Sénégal, le Mali, le Niger, le Tchad ou la Centrafrique importent quasiment 45 % de leur propre nourriture de l'étranger, vous comprendrez qu'un simple embargo militaire sur les livraisons de biens et services suffirait à les anéantir.

Pour terminer, je vais vous raconter une anecdote. Je parlais avec un colonel sénégalais venu en stage chez nous il y a quelques mois. Nous regardions à la télévision les images de millions de Libanais qui défilaient dans les rues pour réclamer le retrait des soldats syriens de leur pays. Je lui ai demandé ce qu'il en pensait. Il m'a répondu : « Les Libanais veulent retrouver leur indépendance et la présence syrienne les étouffe ».
C'est la réponse typique de la naïveté emprunte d'angélisme. Je lui ai expliqué que ces manifestations ne sont ni spontanées ni l'expression d'un ras-le-bol.
Elles sont savamment planifiées parce qu'elles ont un but. Israël piaffe d'impatience d'en découdre avec le Hezbollah et puisque Tel-Aviv ne peut faire la guerre en même temps aux Palestiniens, au Hezbollah et à la Syrie, son souhait est que Damas se retire. Une fois le Liban à découvert, Israël aura carte blanche pour l'envahir et y faire ce qu'elle veut. J'ai appelé cet officier sénégalais il y a deux jours pour lui rappeler notre conservation.
Malheureusement, il était passé à autre chose. Son stage ne lui a servi à rien.

J'espère vraiment qu'un jour, les Africains auront conscience de la force de l'union, de l'analyse et de l'anticipation. L'Histoire nous démontre que la coexistence entre peuples a toujours été et sera toujours un rapport de force.
Le jour où vous aurez votre arme nucléaire comme la Chine et l'Inde, vous pourrez vous consacrer tranquillement à votre développement. Mais tant que vous aurez le genre de dirigeants que je rencontre souvent, vous ne comprendrez jamais que le respect s'arrache par l'intelligence et la force.

Je ne suis pas optimiste. Car, si demain l'Union africaine ou la CEDEAO décide de créer un Institut africain d'études stratégiques crédible et fiable, les personnes qui seront choisies se précipiteront en Occident pour apprendre notre manière de voir le monde et ses enjeux. Or, l'enjeu est autre, il s'agit de développer leur manière de voir le monde, une manière africaine tenant compte des intérêts de l'Afrique. Alors, les fonctionnaires qui seront là, à statut diplomatique, surpayés, inefficaces et incapables de réfléchir sans l'apport des experts occidentaux se contenteront de faire du copier-coller, ce sera un autre parmi les multiples gâchis du continent.

Avant que vos ministères des Affaires étrangères ne fassent des analyses sur la marche du monde, ils feraient mieux d'en faire d'abord pour votre propre intérêt ».


27 juillet 2006
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Tuesday, September 05, 2006

Lord of War intro...No comments

Can't find the words to comment it. Is it just human being?just one world living and the other surviving?I don't know what to say Lire la suite...

Sunday, August 13, 2006

Nous, cinéastes Israéliens

























Nous, cineastes israéliens, saluons tous les cineastes arabes réunis à Paris pour la Biennale du cinema arabe. A travers vous, nous voulons envoyer un message d'amitié et de solidarité à nos collegues Libanais et Palestiniens qui sont actuellement assiégés et bombardés par l'armée de notre pays.
Nous nous opposons categoriquement à la brutalité et à la cruauté de la politique israélienne, qui a atteint de nouveaux sommets au cours des dernières semaines. Rien ne peut justifier la poursuite de l'occupation , de l'enfermement et de la repression en Palestine. Rien ne peut justifier le bombardement de populations civiles et la destruction d'infrastuctures au Liban et dans la bande de Gaza.

Permettez nous de vous dire que vos films, que nous nous efforcons de voir et de faire circuler autour de nous, sont tres importants à nos yeux. Ils nous aident à vous connaître et à vous comprendre. Grace à ces films, les hommes, les femmes et les enfants qui souffrent à Gaza, à Beyrouth, et partout où notre armée déploie sa violence, ont pour nous des noms et des visages. Nous voulons vous en remercier, et vous encourager à continuer de filmer, malgré toutes les difficultés .

Quant à nous, nous nous engageons à continuer d'exprimer, par nos films, nos prises de paroles et nos actions personelles, notre opposition catégorique à l'occupation et notre désir de liberté, de justice et d'égalité pour tous les peuples de la région.

Nurith Aviv / Ilil Alexander / Adi Arbel / Yael Bartana / Philippe Bellaiche / Simone Bitton / Michale Boganim / Amit Breuer / Shai Carmeli-Pollack / Sami S. Chetrit / Danae Elon / Anat Even / Jack Faber / Avner Fainguelernt / Ari Folman / Gali Gold / BZ Goldberg / Sharon Hamou / Amir Harel / Avraham Heffner / Rachel Leah Jones / Dalia Karpel / Avi Kleinberger / Elonor Kowarsky / Edna Kowarsky / Philippa Kowarsky / Ram Loevi / Avi Mograbi / Jud Neeman / David Ofek / Iris Rubin / Abraham Segal / Nurith Shareth / Julie Shlez / Eyal Sivan / Yael Shavit / Eran Torbiner / Osnat Trabelsi / Daniel Waxman / Keren Yedaya

Source: Babelmed.net

PS: Le film en affiche (Pour un seul de mes deux yeux), est une sorte de voyage dans la réalité Israélo-Palestinienne. Il a été réalisé par le très courageux Avi Mograbi, qui n'hésite pas dans une scène à se frotter aux jeunes recrues de Tsahal qui bloque un barrage à une grand-mère palestinienne en pleurs, et à des enfants qui veulent aller à l'école de l'autre côté. Lire la suite...

Sunday, July 16, 2006

Fritz Lang's " The Woman in the window"




Je viens de rentrer du cinéma, oû j'ai eu le plaisir de voir " The woman in the window" de Fritz Lang (1945).

Après "Le testament du Dr Mabuse" et "M le Maudit", je découvre de plus en plus F.Lang comme le maitre du cinéma à suspens.
Bon ok, [ Baptiste de passage dit que ça ne sert à rien d'en parler....le meilleur moyen serait de dire :il est génial ce film, allez le voir], mais non pas la peine d'aller le voir...il faudrait aller voir tous les F.Lang...carrèment plus compliqué :-)

Tout ce que que j'en retiens, c'est que pour comprendre les films actuels, il faut absolument remonter à la source, aux sources...connaitre l'histoire du cinéma, et Fritz Lang en fait partie, il l'a même écrite. J'ai ressenti son influence sur "Usual Suspects" (par le mélange - à la fin du film - des personnages fictifs et réels...c'est surement trop en dire....de toutes les façons n'allez pas voir ce film...étudiez le.c'est un cours de cinéma; plutôt un plaisir de cinéma.

Je parlais de l'influence sur Bryan singer pour "Usual suspects", mais on y entrevoit aussi certaines idées reprises dans "Match Point" (W.Allen), je pense au dénouement "inattendu" auquel on s'attend :-))

N'allez pas voir ce film, remontez juste à la source du cinéma actuel, il n'est pas toujours aussi innovateur ou original, comme on pourrait le penser quelques fois.

Aujourd'hui, je pense juste qu'il faudrait - et dans tous les domaines - ne voir ou ne penser les choses que par rapport à leur dimension historique...l'histoire du Cinéma, l'histoire de la musique, l'histoire des arts, l'histoire des religions...notre histoires, nos histoires. Lire la suite...

Friday, June 16, 2006

à la recherche de nos origines - Interview.




Day to Day, April 13, 2005 ·
On Wednesday, the National Geographic Society in partnership with IBM is launching the "Genographic Project" -- a five-year effort to collect and analyze more than 100,000 DNA samples in order to trace the origins and movement of the human race.

Dr. Spencer Wells, the program's director and a Society "explorer-in-residence," tells NPR's Alex Chadwick the Genographic Project will be the largest and most comprehensive public database of anthropological genetic information ever compiled. He calls the DNA molecule a "time machine" that can answer the most basic questions of human history: Where did I come from, and how did I get here?

"DNA can help us go all the way back to the beginning," he says. "We can go back to the very early days of our species, to infer where we come from and how we got to where we live today."

By studying patterns in DNA, scientists will be able to map the migration of the human species -- and may pinpoint where the original humans came from in Africa, and how humans spread and diversified as they moved to distant parts of the globe.

Wells says some ethnic groups, like the San Bushmen of Namibia, have retained closer genetic lineages to the earliest humans. But in spite of the tremendous diversity of human beings, we are all "effectively members of an extended family.

"The amazing thing to come out of all of this is how closely related we all are," Wells says. "We share a common ancestor -- a man who lived in Africa around 60,000 years ago. That's only about 2,000 generations."

Eventually, those who volunteered their own DNA for the project will be able to go to a Web site to discover what Wells calls a "personal journey."

"You're going to be able to... figure out the journey of your Y chromosome if you're male, and the mitochondrial DNA

if you're female -- the journey your ancestors took from those very early days in Africa to where you live today," he says. Lire la suite...

Saturday, June 10, 2006

Che ora è..in sicilia??
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Friday, June 09, 2006

SO TIRED...




Im so tired nowadays...but just wanted to see this wonderful picture on the blog Lire la suite...

Thursday, June 01, 2006

il faut sauver le soldat LAHCEN


Un Marocain à sauver, perdu loin de chez lui, de sa famille, de sa terre...il cherchait de meilleures conditions de vie, et voulait arriver en Australie.


A cause d'une maladie endémique,il est dans un lit d'hopital à Port-Moresby en Papouasie Nouvelle-Guinée, Tétraplégique, et avec de graves troubles neurologiques.



S'il vous plaît: Passez le message, et visitez le forum (lien dans le titre) Lire la suite...

Tuesday, May 30, 2006

Palestine and Israel peacefully on top of the world



L'alpiniste israélien David «Doudou» Yfrah vient de réussir une grande première. Il a planté les deux drapeaux israélien et palestinien au sommet de l'Everest. Membre d'une équipe de dix grimpeurs originaires de sept pays, il a fait cette escalade au nom de la paix dans le monde.

source: lematin.ma...pour une fois Lire la suite...

Monday, May 22, 2006


Bslama a Hicham, thanx for all the joys :-) Posted by Picasa Lire la suite...

Sunday, May 21, 2006

(-:-------------------Passeurs d'ESPOIR-------------------:-)



ps: thx amigo...let's do it Lire la suite...

Sunday, May 14, 2006

Corruption...quand tu nous tiens!!!


Source: leconomiste.com Posted by Picasa Lire la suite...

Thursday, April 27, 2006

Quello che il calcio,quello che lo Sport



Bravo al Football Club di Barcellona per la sua qualificazione alla
finale della Champions League di Parigi.
Nonostante il fatto di tifare per il MILAN,e nonostante la nostra
"sconfitta". Il calcio ha vinto, il fair-play ha vinto, il gioco
ha vinto.
Durante tutta la partita di oggi, abbiamo visto dei sorrisi, delle
congratulazioni, una rivalità sana, una battaglia sportiva.

Certo che noi abbiamo perso ma e un piacere perdere cosi.
Abbiamo la testa alta.e poi, è solo un gioco, si vince, si perde
ma soppratutto si fa piacere. Lire la suite...

Friday, March 31, 2006

<<<<<<Darija>>>>>>




Hnya, darija bantt f lmass9 (Hoba Hoba Spirit, H-Kayne, w gua3 lkhrrine...), bantt fl'aflam (Ali Z, Mille mois, Marock (wakha lfilm brrasso, bnssba liya, khawi, 7ta z3ma "lprovocation" li fih...limnwda haylala...ma ka tsstahlch...7it l9issa lchwiya d3ifa!!khssara ( (kima kan l7a'l 7ssn mn : ourido mafati7a assayarra!!!wla chi bssalat b7al had chkll!!). lmssrr7 7ta hoa, dayrra fih darija blasstha (Hssi mssi, chr7 mll7...)
w "daba" une maison d'edition courageuse, relève ce défi, hnya, bravo
lay3awn !!

Khbar Bladna est une petite maison d’édition pas comme les autres. Elle est la seule du monde arabe à ne publier que des titres en darija. Dialecte né d’un exotique mélange de mots issus de l’arabe, de l’amazigh, du français, de l’espagnol et même du grec, il est parlé par la quasi-totalité des Marocains, qu’ils aient été scolarisés ou pas et quelle que soit leur confession. Le code de la route mis à part, peu d’écrits paraissent en darija. Son usage est généralement restreint à l’oral mais tout homme politique ou intellectuel, cherchant à être pris au sérieux, se sent dans l’obligation :-) de manier la fosha (l’arabe classique)… quitte à ne pas être compris par ceux qui n’ont pas eu le privilège de fréquenter les bancs de l’école.
Et dieu sait qu’ils sont encore nombreux.
Et justement c’est à ceux-là, ou ceux qui ont qui été précocement déscolarisés que s’adressent les publications de Khbar Bladna, une maison d’édition associative créée il y a moins de deux ans par Elena Prentice. A priori, rien ne prédisposait cette artiste peintre américaine élevée à Boston et qui vit à Tanger depuis trois ans à se lancer dans un tel projet. «A l’origine je voulais apprendre à lire et parler la darija, la langue de la rue, et je me suis rendue compte qu’il y avait peu de matière», explique la petite-fille de Hooker Doolittle, ancien consul général en service à Tanger dans les années trente. C’est alors que lui vient l’idée de créer un journal, Khbar Bladna. Tiré à 6000 exemplaires, cet hebdomadaire darijaphone d’une vingtaine de pages imprimées en caractère arabe vocalisés est gratuitement distribué dans les kiosques et dans diverses associations aux quatre coins du Maroc. «Chaque exemplaire est lu en moyenne par cinq à dix personnes. Ils y trouvent une revue de presse, des recettes, etc.», s’enorgueillit sa fondatrice.
Pourquoi la darija? «Mon but est de faire de la langue dialectale une étape permettant d’alphabétiser plus rapidement les personnes peu ou non scolarisées. C’est très émouvant de voir qu’en à peine vingt minutes une personne arrive déjà à lire parce qu’il n’y a plus ce déphasage entre la langue écrite et la langue maternelle qui existe avec l’arabe classique», résume Elena Prentice. Et effectivement, il est plus simple d’apprendre à lire des mots familiers que de déchiffrer des termes dont le sens n’est pas forcément maîtrisé. La darija comme méthode rapide d’alphabétisation est une idée qui a déjà fait ses preuves. La fondation Zakoura, qui publie également un journal darijaphone, l’a déjà expérimentée avec succès dans ses programmes de rattrapage scolaire destinés aux enfants non scolarisés. Et son fondateur, Noureddine Ayouch, par ailleurs dirigeant de l’agence de communication LoweShems, a même lancé une chaîne de télévision darijaphone, Moufida.
Pour Elena Prentice, les langues maternelles, dont les trois dialectes amazighs (berbères) doivent travailler ensemble à l’alphabétisation des Marocains. D’ailleurs «à compter de janvier prochain, nous publierons également des éditions amazighophones de notre hebdomadaire en caractère arabe», poursuit-elle.
Si Khbar Bladi a d’abord commencé par l’édition d’un journal, aujourd’hui la petite maison d’édition tangéroise qui emploie une dizaine de personnes compte une vingtaine de titres à son catalogue. Y figure en bonne place une traduction darijaphone de la moudawana, le code de la famille réformée en 2003 mais aussi des brochures de prévention contre le sida. «Parmi nos projets, figure la publication d’une anthologie des littératures du monde», affirme Elena Prentice, femme aux origines multiples qui compte tant des Russes, que des Ecossais et des Français parmi ses ancêtres.
Notons aussi la traduction en cours de Miniatures, un recueil de textes courts autant qu’incisifs initialement publié en français et traduit en arabe classique par les éditions hors champs. Interrogé à ce propos, leur jeune auteur, Youssouf Amine Elalamy explique: «J'ai la conviction que le jour où l'on commencera enfin à écrire de la fiction en darija, nous découvrirons les vrais talents de ce pays. Je ne vous cache pas que l'idée d'écrire un roman 100% darija me titille de plus en plus». Une littérature de proximité est probablement en train de naître.

Article de : Fadwa Miadi
Source : Babelmed.net Lire la suite...

Saturday, March 04, 2006

.............{ Syriana }.............



Après "Good night and Good luck" encore un film de G.Clooney, encore un film engagé, encore d'une manière subtile, cette fois-ci pas toujours claire, ...mais ce n'est pas nécessaire on comprend très bien quand même!!

Cette lutte à mort pour l'énergie, et les ressources naturelles ne date pas d'hier et ne s'arretera pas demain...Les guerres 'éclairs', 'souterraines' 'avouées ou non' , pour bomber le torse et jouer des épaules...suivent la géographie du pétrole et écrasent tout sur leurs passages.
Un Pakistanais, un afghan, ou un autre, aucun espoir de vie, aucun lendemain, en quête de survie, en quête de vie, aucun travail, familles disloquées, ventres vides!! En face, un ventre plein, un esprit hébété par la facilité de vie, par l'accés aux désirs, aveugle devant les malheurs de l'autre.
Esprits vindicatifs, les ventres vides...suivent la main qui les nourris qu'elle soit 'religieuse' ou non importe peu...elle est maintenant la mère nourricière, et il n'est plus difficile de mourir pour elle...

Scène de "Hotel Rwanda",
au journaliste:'merci de filmer les massacres et de les montrer au monde...il se réveillera surement!'
réponse du journaliste: '...de l'autre côté, les gens verront ces massacres lors des journaux télévisés, des 20h, ils diront "oh, ce que c'est triste, comment - est ce possible??"...et ils continueront leur repas' Lire la suite...

Wednesday, February 22, 2006

Imaginez un Rambo non-américain!!!



Je n'ai toujours pas vu ce film - pas encore distribué en France - mais dont on commence à recevoir une onde!!!Voici juste un article du Courrier International pour se faire une première idée.

Série télévisée à succès ayant pour thème les relations troubles entre la mafia et les services secrets sur fond de défense de l'Etat, inscrite dans l'actualité turque et internationale, Kurtlar Vadisi a donc débouché cette fois sur un long-métrage qui s'inspire d'un fait réel qui s'est produit dans le nord de l'Irak, en juillet 2003, lorsque 11 membres des forces spéciales turques furent arrêtées à Souleimanieh par l'armée américaine sous l'accusation de vouloir commettre un attentat contre un dirigeant kurde local.

Le film met alors en scène le suicide (on entre là dans la fiction) d'un officier turc qui n'a pas supporté cette humiliation et qui demande à Polat Alemdar, le héros de la série Kurtlar Vadisi, de venger l'honneur de l'armée turque. Le film n'en reste pas là et dénonce les horreurs de l'occupation américaine en Irak (Abou Ghraib, les bavures contre les civils…) tout en rejetant par un discours "islamo-correct" les attentats suicides et en ridiculisant au passage l'administration kurde d'Irak non sans évoquer la "collusion judéo-israélo-américaine" dans la région. Sebnem Arsu, dans The New York Times, met ce scénario sur le compte de l'antiaméricanisme ambiant "qui voit en Turquie des livres comme Mein Kampf ou Metal Firtina – qui évoque une guerre entre la Turquie et l'Amérique – devenir des best-sellers". Polat Alemdar affronte finalement le chef des troupes américaines de la région, un certain Sam, comme Oncle Sam (incarné par l'acteur américain Billy Zane), un ancien militaire américain guidé par des idéaux chrétiens intégristes qui meurt à la fin du film sous les coups de poignard du héros de Kurtlar Vadisi.


Le film, qui a coûté 10 millions de dollars, est également projeté dans les salles européennes (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Belgique), et ses producteurs attendent, selon le quotidien Hürriyet, l'un des sponsors du film, "au moins 550 000 entrées en Europe". Kurtlar Vadisi pourrait être perçu, selon Kemal Sayar, dans l'hebdomadaire Yeni Aktüel, "dans un premier temps, comme une parodie de Hollywood", où l'on assiste toutefois à une inédite inversion des rôles. "En effet, cette fois-ci, le héros est turc et le méchant c'est l'Amérique. Cela doit donc produire une drôle d'impression pour ceux qui ne sont pas habitués à cette hiérarchie des valeurs." Le film a effectivement tous les attributs techniques d'une production hollywoodienne.

"C'est vrai que nous avons maintenant notre Rambo", écrit l'éditorialiste Can Dündar, dans Milliyet, "tout comme Rambo, Polat Alemdar est un produit de l'Etat passé par l'entraînement réservé aux forces spéciales. Rambo allait au Vietnam pour libérer les prisonniers de guerre qui y étaient retenus. Polat, quant à lui, va en Irak venger l'honneur des soldats turcs. Le plus intéressant, c'est que Polat frappe l'Amérique avec les méthodes apprises auprès de Rambo et de Hollywood. Les 'méchants américains' sont ainsi victimes de leurs propres armes de propagande."

"Par ailleurs, poursuit Can Dündar, la véritable innovation apportée par Kurtlar Vadisi-Irak, c'est qu'il passera désormais dans l'Histoire comme le symbole de la conversion de la droite turque à l'antiaméricanisme. En effet, dans les années 1960, les ancêtres de Polat (c'est-à-dire ceux qui, à l'extrême droite, travaillaient officieusement pour l'Etat) servaient les intérêts des Etats-Unis en tirant, au cri de 'Les communistes à Moscou !', sur les étudiants de gauche manifestant contre l'Amérique".

Cette interprétation est contestée par la droite nationaliste. Interrogé par l'hebdomadaire Aksiyon, Hakki Öznur, intellectuel qui a milité dans la mouvance de l'extrême droite turque, explique que "la droite turque a toujours été anti-impérialiste". "D'ailleurs, ajoute-t-il, le fait que le 'mouvement idéaliste' (nom que s'attribuent les militants de la droite nationaliste, plus connue en Europe sous le nom de 'Loups gris') ainsi que les autres courants nationalistes et religieux aient vu leurs militants sanctionnés après chaque coup d'Etat en est la meilleure preuve."

Kurtlar Vadisi-Irak ne fait d'ailleurs pas l'unanimité dans les rangs de la droite nationaliste. Umit Özdag, intellectuel proche de cette droite nationaliste et éditorialiste du quotidien Yeniçag, considère que ce film "n'a d'autre but que de contrôler les sentiments antiaméricains en hausse dans la société turque. De la même façon qu'à l'époque de Reagan, des films comme Rambo avaient pour vocation de redonner confiance au peuple américain." "Seulement, prévient Ümit Özdag, ce genre d'opération psychologique visant à satisfaire les Turcs par une victoire virtuelle pourrait bien avoir des effets contre-productifs. Je le vois bien dans mon entourage. Tous ceux qui ont vu ce film sont frustrés et se demandent pourquoi cette revanche n'est précisément que virtuelle et ne s'est pas encore traduite dans les faits."

"Tout chez Polat Alemdar rappelle Abdullah Catli", écrit Can Dündar dans Milliyet. Abdullah Catli, militant d'extrême droite, lié à divers trafics mafieux, a servi d'agent spécial au service de l'Etat turc dans des missions violentes. Il est mort dans un accident de voiture en novembre 1996, alors qu'il se trouvait dans le même véhicule qu'un haut responsable de la police et qu'un député lié à un parti alors membre de la coalition gouvernementale. Ce scandale dit "de Susurluk" (nom du lieu de l'accident), a révélé au grand jour les liaisons troubles entre la mafia nationaliste et une partie de l'appareil d'Etat.

"Pourquoi alors, dans ce contexte, l'AKP [le parti au pouvoir], le président de l'Assemblée nationale et les ministres du gouvernement en tête, ont-ils applaudi ce film ?" s'interroge Feraï Tinç dans Hürriyet. "Les membres éminents de la mouvance gouvernementale exprimant d'une seule voix leur admiration pour un film populiste qui verse dans l'antiaméricanisme et dans l'hostilité à l'égard des Kurdes, banalisant au passage les relations de type Susurluk entre l'Etat et la mafia, se rendent-ils compte que ce faisant ils réduisent la marge de manœuvre non seulement de la Turquie mais aussi de leur propre gouvernement ?"

"Au lieu de héros turcs tels que Mehmet le conquérant, respectueux de la diversité ethnique et religieuse, Mustafa Kemal, qui savait respecter ses ennemis, ou que Cheikh Bedrettin et Yilmaz Güney, qui défendaient les opprimés", écrit Gündüz Vassaf dans Radikal, on a désormais droit, avec Kurtlar Vadisi, à un superhéros vengeur plein de haine dont la seule fierté est d'être turc." "Dans un contexte rendu sensible par l'affaire des caricatures, conclut Gündüz Vassaf, il faut espérer que ce film ne devienne pas autre chose qu'un film hollywoodien de troisième zone et qu'il ne soit pas un obstacle vers des solutions dans un monde secoué par tant d'affrontements."

Source: "http://www.courrierinternational.com" Lire la suite...

Monday, February 13, 2006

[ Constructing a post ]


Salam,
It's been a while since i didnt post anything...in fact it is just a technical problem!!! i would love to talk about a wonderful concert i saw few days ago.(the TRIO JOUBRANE; great oud players)...but i'm still looking for how to post sound on my blog!!!this kind of post wouldnt mean anything without hearing the trio music!
Hope to make it soon.
ps: if somebody read this message and has an idea or an advice to share, i'd be glad to make contact with him. Lire la suite...

Monday, January 16, 2006

"Good night and good luck"

Georges Clooney fait un excellent travail de mémoire par ce film; Edward Murrow (et Fred Friendly) deux journalistes de CBS durant les années 50, ont tenu tête au sénateur McCarthy qui par sa chasse "aux sorcières" (les communistes installés aux états unis) se permettait toutes les censures, et tous ceux qui osaient faire face...étaient qualifiés d'ANTI-Patriotes (ça rappelle quelque chose non??).

Ed.Murrow résista, et par son émission en direct "see it now", réussi à remettre en question les méthodes de pression et d'investigation de McCarthy...jusqu'à le faire juger!!!

Le film commence par un speech de Ed.Murrow lors d'une cérémonie en son honneur, ses mots son terriblement d'actualité...il parle du rôle de la télévision qui peut être un vrai outil d'Education , d'Apprentissage, d'Informations, de Diffusion de la culture un outil de liberté, et non d'abrutissement…ce qu’elle est en grande partie maintenant.

Le message de G.Clooney est d’autant plus touchant, qu’il est très actuel, Ed.Murrow est souvent filmé en gros plan…il nous parle, il parle au monde.
Une de ces phrases était (à peu près) : « Il faut d’abord arriver à une justice et une liberté dans son propre pays, avant d’aller l’imposer aux autres… »
Ce film me rappelle l’idée de base de Michael Moore (Fahrenheit 911)…mais à force de crier, finalement on ne l’entend peut-être pas très bien, G.Clooney est plus subtil.

See it now

ps: un lien pour le site officiel est dans le titre


Last minute ps: ...this one of Ed.Murrow's tv speech during this period:

"We will not walk in fear, one of another. We will not be driven by fear into an age of unreason, if we dig deep in our history and our doctrine; and remember that we are not descended from fearful men. Not from men who feared to write, to speak, to associate, and to defend causes that were for the moment unpopular.
This is no time for men who oppose Senator McCarthy's methods to keep silent, or for those who approve. We can deny our heritage and our history, but we cannot escape responsibility for the result. There is no way for a citizen of a republic to abdicate his responsibilities. As a nation we have come into our full inheritance at a tender age. We proclaim ourselves, as indeed we are, the defenders of freedom, wherever it continues to exist in the world, but we cannot defend freedom abroad by deserting it at home. ...good night and good luck"
– See it Now broadcast, March 9, 1954 Lire la suite...

Current mood













just losing it sometimes (or forgottin it) :-( ....looking for it, to fly :-) Lire la suite...